Never Hide

Pour le meilleur et pour le pire

C'était audacieux et provocateur. Ce qui devait arriver arriva. Sans même que j'y pense vraiment. Lors d'une de mes râleries un matin de mai chez Sixapart et d'un "pas chiche" balancé par khalifa (autre stagiaire), j'ai modifié mon profil sur Vox. Précisant que je ne répondrais plus qu'aux demandes en mariages (ce qui paraissait pour moi le summum de l'importance). Et non plus à tous les mails de demandes d'aide sur Mac, les flux RSS, les Nabaztag, les dossiers de marketing et j'en passe des pires et des meilleures comme de fabuleux conseils de blogging et de ligne éditorial à adopter sur mon propre blog... Puisque les journées ne font que 24 heures et que je suis déjà bien occupée.

Plus que de l'amitié

J'ai pas vraiment eu le temps de te remercier pour tout ça, alors je vais le faire ici, c'est un blog perso après tout. Comme quoi Internet ne sert pas uniquement à "rester cloitrer devant un écran" ou a "couper tout lien social" comme le disaient mes deux (vieilles) voisines de voyage ce matin même dans le train. Sans Internet toi et moi on ne se serait certainement jamais rencontrées, tu ne connaitrais pas aussi bien les ruelles d'Avignon, je ne saurais pas même situer Pau sur une carte. En fait quand je pense à nous, j'ai tellement d'images en tête que je ne sais pas vraiment lesquelles choisir, beaucoup de rire, des bisous, des larmes, quelques secrets, des confidences de filles, des mots de réconfort, des conseils, des silences, des regards, des photos, une joie de vivre, un sentiment de bien être immédiat... J'ai l'impression que depuis les premiers mots qu'on a échangé tu es toujours là quelque part, omniprésente dans ma vie. Toujours là, oui. Comme si tu avais un petit morceau de moi avec toi, comme si j'avais un petit morceau de toi avec moi, comme si ce lien était inébranlable. T'avoir dans ma vie, c'est quelque chose dont je ne pourrais jamais assez te remercier, ce lien entre nous je ne saurais pas vraiment l'expliquer mais je l'aime très fort, tellement que la distance qui nous sépare n'existe pas à mes yeux. Je t'aime Djé.

Pardon pour les gros mots

Véritable fléau et phénomène de société : elles sont de plus en plus à craquer pour les bad boys alors qu'elles ont toute une cour de garçons biens à leur pieds... Elles s'acharnent à répéter qu'elles les détestent mais peuvent facilement passer une soirée à attendre un sms de l'un d'eux. Il s'agit bel et bien de ces sales types qui nous rendent accrocs contre notre grès avec un peu de piquant et beaucoup de larmes salées.

Dans ce petit article exclusif, premier de ce genre sur Never Hide, des révelations chocs ! Futures héroïnes de sit-com AB Prod (encore nommées "aimants-à-connards") ce billet vous ravira. Mais il s'adresse surtout à vous, gentils garçons, rédigé dans l'intention de vous aider à comprendre pourquoi des "filles biens" s'obstinent à sortir avec des mecs qui n'en valent vraiment pas la peine.

- La vérité sur : Pourquoi nous aimons les connards -

You're my Playground Love

Ce soir j'ai re-regardé Virgin Suicides, toujours aussi fascinée et impressionnée par l'univers visuel de Sofia Coppola, ce film n'est pas sans rappeler sa volonté à créer des images parfaites, demain j'irai acheter Marie-Antoinette.

Air - Playground Love

 

Le passage de l'enfance à l'âge adulte

Vous noterez bien la formule "l'âge adulte" et non "l'adulte". J'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis dans ce passage, et que c'est maintenant, aujourd'hui, que j'en aperçois à peine la lueur du jour, non pas qu'il y fasse sombre, je dirais même qu'il y fait plutôt doux. Doux et sucré.

Comme ce parfum, Tartine et Chocolat, note d'eau de toilette transformée en illusion d'enfance. Comme cette sensation collante que laissent les pâtes de fruits à Noel sur les doigts. Comme l'odeur se dégageant du papier couvre-livre de la dizaine de livres scolaires brillants sur la table du salon début septembre. Comme ce sourire lorsque papa et maman tendaient leur mains pour me faire sauter les marches des escaliers.

Fleur bleue

Certaine fois, j'arrive à la sentir. Dans ces moments ou j'ai envie d'enfiler un gros sweat, de me réfugier sous une capuche de velour, de fermer les volets et la porte à clé (en la laissant sous le paillasson tout de même). Elle, c'est cette sensibilité à fleur de peau, ces yeux qui piquent un peu, ces idées qui se cognent et se fracassent entre elles, et ce regard dans le vague, celui qui dit qu'il y a toujours cette envie d'y croire, avec autant d'intensité que lorsqu'à 6 ans les copines me décroisaient les doigts quand un avion passait pendant que je souhaitais dur comme fer de me marier un jour avec Michael Maillet. Dans ces moments là tout est possible. On peut appeler ça être fleur bleue ou naïveté, c'est selon, mais je crois que c'est aussi ce qui me rend différente. 
Juste pour sourire quand même, un petit Brassens, parce que des mots difficile à dire j'en ai des millions...

georges brassens - fleur bleue + eau

Les images qui bougent

J'ai toujours eu une attirance inexpliquable pour les tapis roulants et autre escalators. Je jouais pendant des heures dans ceux des galeries marchandes quand maman allait faire les courses. Je les montais et les redescendais avec mon amoureux parisien il y a quelques années juste pour le bonheur de pouvoir lui faire des bisous en étant plus grande que lui... J'aime ces images qui bougent sans qu'on ne fasse le moindre mouvement, que cela soit dans un train, une voiture sur l'autoroute, un ascenseur... C'est presque comme aller au cinéma pour moi. C'est grave docteur ? J'aime bien moi. Embrasse moi.

Feist - My Moon My Man
My moon
The moon my man
My moon
The moon my man...

Wake up

J'étais pas bien réveillée ces jours-ci, maintenant ça va mieux !

Rinocerose | Cubicle

 

Eté d'innocence

Irréfléchie, rêveuse, inconsciente, irraisonnable, têtue, capricieuse, mais sage...