Never Hide

Don't forget

Un jour j'étais blogueuse. J'avais des tas d'amis virtuels, et même quelques copines. Ma boîte mail ne s'arrêtait pas de m'alerter qu'on m'aimait, ici et là et même sur Facebook. Un jour j'étais blogueuse. J'avais des tas de propositions, et même quelques-unes intéressantes. Ma boîte mail ne s'arrêtait pas de m'alerter qu'on m'invitait, ici et là et même au Web 3.

Un jour j'étais blogueuse. Je n'avais plus le temps de rien, et même plus envie de dormir. Un jour j'étais blogueuse. J'avais juste envie de bloguer quand ça me plaisait, je t'ai jamais rien demandé et je t'emmerdais. Un jour j'étais blogueuse. J'aimais vous lire et vous rencontrer.

Un jour j'étais amoureuse. Je n'avais plus envie de bloguer, et même plus envie de twitter. Un jour j'étais là pour toi. Et je ne le regrette absolument pas. Parce qu'il y a des moments dont il faut savoir profiter et savourer chaque instant. Don't forget.

PS : I love you.

Avant d'aller au bal

Tout va bien. Stop. :) 

Larmes de crocodile

Aujourd'hui j'ai pleuré en cours. Bon, ok, de façon générale j'ai les yeux qui piquent assez facilement, mais quand même pas à la fac, je sais me tenir. Je sais pas vraiment ce qu'il s'est passé, c'était en atelier d'écriture, prise de remords car j'avais déjà raté les deux premières séances du semestre je me suis dit que j'allais lire mon texte. Drôle d'idée pour une timide de mon genre. Pour une fois la consigne ne m'avait pas trop bloqué, j'avais réussi à gribouiller quelques lignes en assez peu de temps, les images m'étaient venues en tête successivement, et les mots s'étaient enquillés sans trop de difficultés.

Pourtant quand j'ai commencé la lecture du troisième paragraphe, j'ai senti mon ventre se contracter, mon regard devenir trouble, ma voix fébrile et hésitante. Mes mots résonnaient comme ceux de quelqu'un d'autre, je m'écoutais parler et je comprenais enfin le sens de ses mots assemblés les uns aux autres. Je me voyais dans chacune des images que j'énonçais et pendant ce temps là j'étais en apnée. Je me suis arrêtée deux fois me retrouvant à la limite du laisser aller et du courage, j'ai choisi la deuxième option, et j'étais plutôt contente de moi en voyant arriver le point final de mon texte.

Durant l'écriture je n'étais pas vraiment triste, j'essayais de me rappeler des bons moments, après la lecture je me suis sentie torturée, et gênée comme si cela m'était interdit de vivre des choses qui ne font pas que sourire à moi aussi. Lire un moment de ma vie, un moment qui a forgé le bout de fille que je suis devenue devant des inconnus, mais aussi des amis, donner à voir "en direct" qui je suis. Je ne pensais pas réagir comme ça, je me suis surprise, comme quoi on ne se connait jamais vraiment. Je n'étais pas au théâtre, je ne jouais pas la comédie et chacun de mes mots étaient criant de vérité. Je crois que c'est ça la véritable émotion, celle qui vous torture  le ventre et vous sort complètement de votre quotidien.

Ça roule et vous ?

Je passe rarement par ici, en ce moment je boude un peu les mots et je remets tout en question. Pourquoi un blog, pourquoi tout ça, qui je suis, qu'est ce que je sais faire ?... Enfin vous connaissez sans doute aussi bien que moi ces moments de remise en question qui surgissent doucement dans le noir après quelques échecs ou déceptions. On a beau tout faire pour être quelqu'un de bien il y a toujours tout un tas de trucs injuste qui  nous tombe dessus.

Alors quand on voit un peu de lumière on a envie de vivre tout un tas de trucs bien, de croquer la vie, de savourer, de sentir, de sortir... s'aérer, se changer les idées, ne plus voir trouble et saisir les mains qui se tendent pour essuyer les larmes. Vivre des choses aussi fortes mais dans le sens inverse. Ne pas se contenter de sourire mais éclater de rire, ne pas voir le verre à moitié plein mais débordant, et ne pas aimer mais adorer...

Ce que ça fait du bien de ne plus avoir le temps de penser, de se laisser bercer, de se faire chouchouter, vivre les choses simplement sans se poser de questions, ne garder que le bon et puis on verra bien. Quand je suis avec lui, c'est un peu comme s'il mobilisait toute mon attention, je le regarde, je l'écoute, je le trouve beau, il a depuis quelques temps des mots et des attentions qui me touchent et quelque chose dans les yeux que je ne voyais pas avant. Si moi j'ai l'impression de ne plus avoir d'étoiles dans les yeux, lui il a ce regard brillant, ce regard d'enfant, et ça change tout.

ALMERIA CREW CLIP

Cat's eyes

Normalement j'aurai dû vous raconter ma semaine à Paris, une semaine géniale chez Myrtille, ou j'ai revu pas mal de copains comme Victor, Polo, Yoan, mais aussi Sam, Bastien, Romain et puis plein d'autres que je commence à bien connaître ou que je rencontre à peine grâce aux soirées de blogueurs. J'aurai dû vous raconter ça au jour le jour avec plein de photo, vous montrer les deux expos que j'ai faite, vous parler du repas au restau de Sam, les paradis du fruits, les faux plans "sur liste" de Polo, le dessin dédicace de Pénélope, les rendez-vous sympas avec Frédéric, Cédric, Edouard, Xuoan... Bref le carnet de bord de ma semaine, comme avant, comme quand j'ai créé ce blog pour raconter mes journées parisiennes et ne pas en oublier une miette.

Mais en fait depuis deux jours les choses ne se déroulent pas exactement comme prévues, j'ai cette désagréable sensation comme lorsqu'on attend à la caisse qui va le plus lentement que je ne fais que des mauvais choix. 19/01/08

Anakin a été euthanasié cet après-midi, parce que c'était tout ce qui restait à faire... Quelques minutes avant il respirait très mal, mais suffisamment pour reconnaitre ma main sur son pelage déjà froid...

Anakin allait avoir 3 ans, du plus loin que je me souvienne il ne m'a jamais griffé, il avait une gueule ronde de gamin, il aimait renverser la poubelle pour que je fasse attention à lui (et à sa gamelle vide), il reconnaissait le bruit du convercle d'une Danette parmi mille autre son, il était grand et fort, mais ça n'a pas suffit....

Il était plein de vie, de douceur et de tendresse, il n'est plus et moi j'ai du mal à dormir toute seule...
21/01/08 - 05h20

(Ces photos ont été prise il y a quelques semaines avec Photobooth, il était toujours à mes côtés sur mon lit le soir quand je faisais ma geekette... D'ailleurs c'était un peu ma mascotte sur vox...)

Je kiffe les lapins en Play Doh

Râh en ce moment je regarde les publicités comme des oeuvres d'Art et surtout celle là... Je me dis que je suis pas peu fière d'avoir un Sony , même si c'est un peu de la m_rde, je me sens presque faire partie d'une communauté, la communauté des gens qui aiment les lapins (et le rouge trop rouge). Et pas seulement les Nabaztag. D'ailleurs mon Nabaztag en ce moment il se remet à vivre, des gens que j'aime bien en achètent. Ils ont la classe, c'est tout ! Achetez des lapins vous aussi et on s'enverra plein de mots doux. Mais bon ça c'est comme l'iPod touch ou l'iPhone : faut le vivre pour le comprendre. C'est sacrément jubilatoire d'entendre avec une voix d'enfant " Tiens t'as reçu un bisou, ah non deux, non 5, mais mais arrêtez maintenant ça suffit, stop, ya trop de bisous !" enfin moi ça me rend carrément chou en tout cas. Surtout quand je suis en train de m'auto-caliner devant mon mac dans mon sweat préféré, celui avec la capuche de jedi et que la jolie bête m'attaque pas surprise. Non je suis pas en manque d'affection, juste hyper-affective.

Sony Bravia - Play Doh Ad

Et en pub que j'adore ya celle sur laquelle je suis tombée par chance en allumant la télé, la nouvelle pub d'Orange avec des petits poneys dedans, et celle dans mon Biba pour Kinder, avec les petites mains dans le dos d'un petit boy qui cachent un Kinder fait exprès pour les enfants. Je la scannerai bien mais là vraiment la flemme. On est samedi soir, c'est la fin de la semaine pour moi, soyez compréhensifs j'ai les jambes en compote et le scanner est de l'autre côté de l'appart, en plus je suis sensée être en train de rédiger un dossier sur les jouets hi-tech de ce Noël pour mon autre blog. Demain ou un autre jour peut-être. Quoi que demain un demi-million de choses (scolaire + lessive) à faire et lundi je pars à Paris. Même si c'est pas vraiment le meilleur moment pour en profiter, saibon ça. Web 3, nouveauté, conférences, rencontres, échanges, amitiés, retrouvailles, j'en attends ni plus ni moins :)

Bon pour résumer prendre des photos avec Sony, manger des Kinder et travailler chez Orange saibien et Paris et Goojet je t'aime.

L'instant Nutella

Coup de fil. Au revoir. Pensées clair-obscures. Je me prends les pieds dans le magsafe, c'est presque une métaphore. Je ne tombe pas, j'ai juste un peu mal, juste un peu en colère après-moi. Amertume. J'enlève le couvercle. A chaque fois je me dis que je ferai plus attention, mais au final cette saloperie d'attention je sais pas où elle se cache, mais elle sait toujours me retrouver quand il faut pas. Première cuillère, le goût inédit de la noisette. La révélation, la parole de réconfort qui tombe à pic. Le son discret de la cuillère qui se promène autour du verre, la langue sucrée qui caresse les dents, les larmes prématurées oubliées. L'instant Nutella.

plugoo: [INFO] Visitor [sam] has left the conversation.

Bonne nuit

Quelque chose change

J'ai un appart, un boulot, un chéridou, et je bouffe des PEZ en me demandant ce qui manque. Je me demande aussi pourquoi j'arrive pas à aller au lit avant minuit, ou même à minuit ça serait bien. Je crois que j'en ai marre de vivre seule, je voudrais partager un trousseau de clés et pas que des portes clés. Pourtant ça fait déjà 3 ans que j'habite avec moi même  et jusqu'à présent j'étais bien contente d'avoir personne sur le dos pour pouvoir faire ce que je veux. Aujourd'hui je regrette l'époque où maman venait vérifier que j'allais bien me lever pour ne pas être en retard, où elle me forçait à manger équilibré et à heures fixes, où elle venait éteindre la télé quand je m'endormais devant et même lorsqu'elle m'engueulait quand je passais des heures au téléphone... Ce soir, là, maintenant, j'aimerais qu'on s'occupe de moi, et pas l'inverse. J'aimerais...

Bon anniversaire toi

Les petits tours de repérages s'étaient multipliés ces derniers jours, pour le plaisir de bien choisir. Au final je suis revenue à ma première idée, celle qui me fait plaisir à moi aussi, parce que c'est aussi ça le plaisir d'offrir. J'adore ça, un petit paquet qui n'attend que d'être déballé, tripoté, essayé... Et puis la surprise, les regards inquiets, les sourires, les merci balbutiés et les bisous enjoués... Ne pas en parler, garder la surprise intacte, c'est difficile mais ça en vaut la peine, parce que c'est toi !

 + le clip que je rêve de mettre ici depuis plus d'une semaine, et qui existe enfin en dehors de ma tête !

Vanessa_Paradis_ dès que je te vois

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